Comment redonner de l’oxygène à l’économie
Comment redonner de l’oxygène à l’économie européenne avec ce nouveau casting qui me fait tant de peine ?
Comment ne pas criser quand je vois quels acteurs arrivent encore à s’imposer d’emblée.
2 anciens de chez Goldman Sachs, qui ont su retomber sur leurs pieds, se retrouvent à des postes clés.
Mario Draghi (président de la BCE) et Mario Monti (successeur de Burlusconi) font, en effet l’objet d’une surprenante amnistie.
L’actualité a aussi bâché ma positivité quand j’ai appris, sidéré, quel nouveau premier ministre grec émergeait.
Lucas Papadémos a validé, par le passé, des actes pouvant nous faire douter de sa crédibilité.
Avec l’aide appuyée de la banque Goldman Sachs, il a participé en 2000 au trucage des comptes de son pays, déjà en difficulté.
Laminé de constater que tant de pyromanes ont plus que jamais le droit de cité afin de nous sauver,
Il y a de quoi faire fonctionner ses glandes lacrymales sans discontinuer quand on lit que la liste ne cesse de s’allonger.
Les espagnols doivent être fous de bonheur en apprenant que leur nouveau ministre de l’économie est un ancien de Lehman Brothers.
Alors vous me direz, qu’en tant que français, cette kyrielle de choix discutables ne nous est pas directement préjudiciable.
C’est que je vous ai joué un tour pendable en ne vous parlant que maintenant de Philippe Wahl, récent patron de la Banque postale.
Dexia ayant fauté pour avoir accordé à l’excès des « prêts structurés » à forte toxicité aux collectivités, s’est retrouvée démantelée en octobre dernier.
La nouvelle entité, dont le nom n’est pas encore déterminé, prendra le relais et repartira sur des bases de gestion apaisée.
La Banque postale détiendra un tiers du capital obligeant les instances territoriales à traiter avec monsieur Wahl.
Le comique de la situation, qui va faire rire beaucoup d’élus avec modération, vient du fait que ce nom est déjà fort connu de part ses précédentes fonctions.
De 2007 à janvier 2011, ce directeur général d’une grande banque anglaise octroyait des prêts hautement pourris, aux mêmes, sans aucun malaise.