Si la loi canadienne oblige bien souvent le

Si la loi canadienne oblige bien souvent le greffé d’organes à patienter dix ans en moyenne,

Pendant ce temps, à l’autre extrémité du monde civilisé, on vend ses organes pour manger et ne pas crever.

En Inde, dans le golfe du Bengale, des gens ruinés et désespérés se livrent à des pratiques inimaginables.

Avant le tsunami de 2004, les pêcheurs de Madras vendaient leurs poissons à la découpe pour survivre coûte que coûte.

Puis la vague géante balaya leur seul moyen de subsistance ne laissant aux rescapés aucune chance.

Alors dans ce lieu dévasté et gangréné par l’extrême pauvreté, on vend son rein pour ne pas mourir de faim.

Pourtant même en Inde, ce business est illégal bien que des autorités dûment arrosées assurent aux trafiquants un commerce rentable.

Quand l’amputé obligé est chèrement rémunéré 2000 euros,

 Les intermédiaires de ce marché des horreurs se partagent un bénéfice cinquante fois plus gros.

On comprend pourquoi des ordures vénales ont fort peu de mal à monnayer leur sens moral.