Seriner à longueur de journée, sur toutes les

Seriner à longueur de journée, sur toutes les ondes appropriées, que, dorénavant, les malades imaginaires vont morfler,

Permet à une idée éculée d’enculés de fédérer des votes d’extrémité en vue d’une campagne présidentielle aux relents putréfiés.

Même si les fraudeurs existent en minorité, ces quelques lignes tendent à prouver que d’autres symptômes sont à traiter en priorité pour remettre la sociale Sécurité sur pieds.

Déjà il fallut un seul A, et non trois, pour gripper l’Etat, mettant Roselyne Bachelot dans l’embarras.

Puis vint le tour de Servier, qui reçut de Sarkozy, en 2008, la grand-croix de la Légion d’honneur pour avoir été son ancien employeur.

Distinction amplement méritée car le Mediator permit de soigner ses intérêts tout en résorbant avec une mortelle efficacité un trou de Sécu démesuré.

 Qui peut croire qu’après ces macabres connivences et manigances, les labos pharmaceutiques puissent redonner à l’être humain son importance ?

Qu’on se le dise, le business de la maladie est régi trop souvent par le profit à tout prix.

Et le Graal de la rentabilité optimale est de faire rembourser son médicament par la Sécurité sociale même si ce dernier ne présente aucune avancée notable.

En 2010, dans son rapport, la Haute Autorité de Santé relevait que sur les 287 nouveaux médicaments testés, 263 n’apportaient aucun médical progrès.

Cependant, leur inutilité ne contrecarrait en rien le fait d’être entre 35 et 65% remboursés, sur une base de prix largement augmentée.

Quand on demande à Xavier Bertrand d’interdire le paiement de ces coûteux médicaments, il refuse en prétextant que la législation européenne ne permet pas ce changement.

A la vérité, une autorisation de Bruxelles oblige la mise sur le marché mais pas de rembourser des remèdes où seuls le nom et le prix ont été modifié.